Eoliennes : Fantasmes et Réalités

  1. Les éoliennes sont-elles  bonnes pour l’écologie ?

    Non. Le chantier pour l’installation d’éoliennes modifie profondément l’écosystème local en perturbant la faune, la flore et les sols. Leurs fondations nécessitent la suppression d’une prairie, d’un champ, ou une déforestation, en injectant notamment de quelques centaines à deux mille tonnes de béton armé dans le sol par éolienne !

  2. Sont-elles essentielles pour produire notre énergie ?

    Non. Le rendement moyen des éoliennes en France (coefficient de capacité moyen) peut varier d’une année à l’autre en raison de plusieurs facteurs, mais il se situe généralement de 20 à 25%. Il sera probablement assez nettement inférieur dans le Bazois, région moins ventée que le littoral par exemple. A titre de comparaison, une centrale hydroélectrique dispose d’un coefficient de capacité moyen de 60 % à 100 %, une centrale nucléaire de 80 à 90 %, et une centrale thermique de 40 à 60 % (le solaire photovoltaïque peut atteindre 25%).De plus, ce coefficient ne reflète pas la disponibilité instantanée. L’éolien est une source intermittente, dépendant de la présence du vent et de sa force. Contrairement à d’autres sources d’énergie, il est impossible de prévoir et faire varier la production en fonction des besoins et des pics de consommation. Cela pose aussi des défis pour la gestion des réseaux électriques.

    Dans beaucoup de pays où elles sont implantées, cette intermittence a nécessité la mise en place d’autres sources d’énergie polluantes (centrales à gaz ou à charbon) pour compenser.

    Enfin, la fabrication et l’installation des éoliennes nécessitent des quantités importantes de matériaux, y compris des métaux rares, ce qui soulève d’énormes questions concernant leur empreinte écologique réelle.

  3. Les éoliennes sont-elles silencieuses ?

    Non. Le bruit à 500 mètres pour une éolienne est normalement supposé ne pas dépasser les 35 Décibels. Cela correspond au bruit d’un ordinateur ou d’un ventilateur en fonctionnement, ou encore à une conversation à voix basse. Cela peut paraître peu mais le bruit est constant, jour et nuit. Si il est toujours possible de demander à des bavards de s’éloigner, ou d’éteindre une machine, vous n’avez aucun moyen de modifier ou stopper le bruit généré par une éolienne, sauf à vous enfermer chez vous… Il convient de noter que le bruit de plusieurs éoliennes fonctionnant en même temps peut se cumuler, et que beaucoup de riverains estiment que le niveau de 35 décibels est régulièrement dépassé.

  4. Les éoliennes n’auraient aucun impact sur l’immobilier ?

    Au contraire. Il est souvent mis en avant différentes études prétendant que l’installation d’éoliennes n’a pas d’impact sur les prix de l’immobilier. La plus citée est celle de l’Ademe, une agence gouvernementale que l’on pourrait qualifier de « juge  et partie ». Si l’on s’intéresse de plus près à cette étude, on constate de curieux biais : les biens dits « de caractère » en sont exclus, ainsi que les habitations situées à moins de 2 km de l’éolienne (à noter aussi «  La quantité de données disponibles ne permet pas de statuer sur le sujet à des seuils de distance plus bas que 5 km » Source Ademe). Bref aucun impact si vous habitez… à plus de 5 km ! Autrement dit, cette étude n’apporte rien. Alors utilisons juste un peu notre bon sens : qui achètera une maison proche d’une éolienne ? Avez vous déjà entendu quelqu’un souhaiter une vue sur les éoliennes comme critère d’achat ou de location ? Sans parler des autres nuisances. Non seulement la présence d’éoliennes dissuadera vos acheteurs potentiels, mais cela entraînera forcément une baisse des prix immobiliers à proximité (de moins 5 à moins 30%).

  5. Les éoliennes ont un impact sur le CO2 ?

    Parmi les grandes économies, la France est déjà le pays le moins producteur de CO2. Sa production d’électricité est décarbonnée à 93 % !

    Or, rapportée à sa durée de vie, une éolienne ne produira pas moins de CO2 par Kwh que les systèmes de production d’électricité déjà en place. Concernant la lutte contre le CO2, il ne sert donc à rien de massacrer nos campagnes et de mettre en péril notre faune en installant des éoliennes.

  6. Les éoliennes sont sans danger pour la faune ?

    Non. Les éoliennes constituent une menace pour les oiseaux et les chauves-souris, qui peuvent entrer en collision avec les pales. Les perturbations sonores constantes peuvent également perturber les habitudes de reproduction et de migration des animaux. On estime que chaque éolienne tue en moyenne sept oiseaux par an. A multiplier par le nombre d’éoliennes en France.

  7. Et pour les animaux domestiques ?

    Certains animaux domestiques, en particulier les chevaux et les animaux de ferme, peuvent être sensibles aux vibrations et au bruit des éoliennes, entrainant du stress ou des comportements indésirables.

  8. Mais les éoliennes rapportent aux communes ?

    Le ministère de l’Ecologie estime qu’une éolienne rapporte environ 10 000 Euros par an de taxes aux collectivités locales. En cas bien sûr de productivité suffisante (voir chapitre 2).

    Sur cette somme, seuls 20 % reviennent à la commune abritant les éoliennes, le reste allant à la communauté de commune et au département. On le voit, les habitants de Tamnay-en-Bazois supporteront bien 100 % des nuisances contre 20 % des revenus. Un pactole ? A mettre en rapport avec l’impact sur le tourisme, les commerces et surtout de la dégradation du cadre de vie.

  9. Les éoliennes n’auraient pas d’impact sur le tourisme ?

    Encore une fois une affirmation très douteuse. Les touristes qui découvrent le Bazois et ses alentours sont attirés par nos paysages, par notre ruralité, par la proximité du canal du Nivernais et du Morvan. Tous ces sites, sans exception, seront impactés par la présence de ces géants métalliques. Adieu à ces touristes qui recherchent des zones préservées et calmes pour leurs escapades ?

  10. Les éoliennes sont elles recyclables ?

    En théorie… tout est prévu en effet. La durée de vie d’une éolienne terrestre  est assez faible : de 15 à 25 ans. Dans les faits, le faible montant des provisions prévues, les exonérations possibles prévues par la loi, le faible montant du capital des sociétés filiales en charge de l’exploitation et les capacités techniques en matière de recyclage n’apportent aucun garantie. Disons le tout net : une grande partie de l’immense socle en béton armé pourrait bien rester dans le sol, enterré sous 1 mètre ou 2. Pire encore, il n’est nullement inconcevable que tout ou partie de la charge du démantèlement ne revienne aux propriétaires du terrain ou aux collectivités locales.

Mais alors les éoliennes, ça sert à quoi ?

Les éoliennes sont avant tout d’excellentes productrices de subventions pour les petits malins. Dans sa grande générosité, le contribuable français a permis la création de véritables rentes de situation pour les promoteurs exploitants, avec de l’énergie rachetée bien au dessus du prix du marché, même quand on en a pas besoin.

 

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